Chère Ayo,
Je t’ai découverte un après-midi de juin lors d’une redif de Taratata et j’ai tout de suite aimé ta voix et ce que tu dégageais sur le plateau… Une vraie sensibilité, une vraie couleur soul, qui vous marque au plus profond de l’âme… Ensuite j’ai découvert ton album, tes textes, ton univers si attachant…
Ton morceau « Down on my knees » commençait tout juste à passer sur les ondes et à se faire connaître quand j’ai appris que tu venais te produire, toi Ayo, dans une petite salle à Ramonville (petite bourgade que je connais si bien pour y avoir passé toute ma scolarité).
J’étais déjà pas mal surbookée coté concerts cette année mais je ne pouvais pas manquer celui-là… Oh que non…
J’étais donc là dans la fosse, tout devant, collée à la scène, à 2m de toi, à savourer ce moment assez magique et très fidèle à ton image: intimiste, sensible, simple et discret. Pas de lumière directe sur toi, qu’importe on devine ta beauté, ton sourire, ton regard envoûtant et c’en est que meilleur… Tu as une voix douce, si douce, et pourtant si puissante quand il le faut.
Et puis on a eu droit à un sacré numéro en première partie, un certain Gérald Genty, autrement dit un Anaïs en version masculine, tout en drôlerie, finesse et jeux de mots.
Merci Ayo d’être venue jusqu’à nous, malgré ta timidité qu’on devine presque maladive…
Tu es une belle artiste, dans tous les sens du terme. Je suis ravie d’avoir croisé ta route.
Sincerely yours

Céline