Le soir avant de m’endormir, c’est le seul moment de la journée où le monde m’appartient, où j’appartiens au monde, c’est le seul moment de la journée où je me sens réellement exister, où je me sens capable d’échafauder des projets, de donner mon avis, où j’ai envie d’avoir envie… Pourquoi est-on plein d’espoir le soir ? Pourquoi est-ce que tout s’efface le lendemain et que la peur prend sa place ? J’aimerais envoyer valser toutes ces peurs, avoir le courage de les regarder en face, de les affronter sur un ring… Et si je n’en sortais pas vainqueur ? A quoi bon tout ça, hein ? Ou plutôt, et si j’en sortais vainqueur ? C’est la seule bonne question à se poser, non ? Qu’est-ce que je risque au fond ?
Bon week-end à tous, les ptis clous !
2 commentaires:
Oui, c'est un reflexion intéressante. Je ressens la même chose... à l'exception du dimanche soir, là c'est le désespoir que le week-end soit déjà passé! ;)
Pour moi, c'est plutôt le contraire: je suis assez ravie quand le week-end se termine (sauf dans qq cas exceptionnels)... bizzz
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