I love Raphaël
Que nos mains ne tiennent plus ensemble
Que moi aussi je tremble un peu
Parce que je n'vais plus attendre
Est-ce qu'on va reprendre la route
Est-ce que nous sommes proches de la nuit
Est-ce que ce monde a le vertige
Est-ce qu'on sera un jour punis
Est-ce que je rampe comme un enfant
Parce que je n'ai plus de chemise
Et c'est le bon dieu qui nous fait
Parce que rien ne peut arriver
Puisqu'il faut qu'il y ait une justice
Je suis né dans cette caravane
Mais nous partons allez viens
Parce que ma peau est la seule que j'ai
Que bientôt mes os seront dans le vent
Je suis né dans cette caravane
Mais nous partons allez viens
Quoi qu'en pense mon cousin Mimi (qui déteste et trouve que Raphaël a la voix parodiée de Patrick Bruel dans Les Guignols) j'aime énormément cet artiste et ses textes, découverts avec le précédent album, La Réalité (son 2ième en fait).
Raphaël Haroche voit le jour à Boulogne, en banlieue parisienne, d'un père russo-marocain et d'une mère argentine, le 7 novembre 1975. La profondeur des chants slaves et l'énergie des rythmes sud-américains bercent l'enfance de ce fils d'avocats qui, dès son plus jeune âge, se passionne pour la musique et fait ses gammes sur le piano familial. A l'âge de sept ans, il découvre David Bowie et se fascine pour l'univers baroque du créateur de "Ziggy Stardust". Plus tard, ses références iront d'Iggy Pop à Bob Dylan, de Noir Désir à Jacques Brel ou Léo Ferré.
Sa rencontre avec Caroline Manset (la fille du chanteur Gérard Manset) est déterminante. Elle devient son manager et l'encourage à présenter une première maquette auprès des maisons de disques. A 24 ans, le jeune homme a déjà du talent et de la chance, puisque son premier rendez-vous chez EMI est concluant, la maison d'édition signe son premier album pour lequel il jouit d'une totale liberté pour sa réalisation. Cet "Hôtel de l'Univers" (1er album), pour Raphaël, c'est «une métaphore de la vie, nous sommes locataires du monde, on fait notre vie et on s'en va». De 1ières parties en 1ière parties (pour Vanessa Paradis, J.L. Aubert ou même David Bowie), Raphaël poursuit son chemin et impose son style.
Un duo à succès symbolise le sens de la fraternité chère à Raphaël. Jean-Louis Aubert le rejoint "Sur la route", pour une chanson qui lui a été inspirée par deux vendeurs de roses venus des pays de l'Est, qu'il croisa dans un train de nuit à Bruxelles, un 31 décembre. C'est avec cette chanson qu'il s'est fait connaitre du grand public...
J'ai vraiment adoré dès le début. Pas seulement sa gueule d'ange (un peu androgyne?) mais aussi sa voix si particulière (on aime ou on déteste, hein Mimi?), ses chansons à textes (inspirées de Rimbaud ou Kerouac), son style un peu écorché vif... Bref, il faut vraiment que j'aille le voir sur scène: il passe à Toulouse (l'Union) le 5 novembre 2005, tiens, tiens... Déjà que j'étais triste de l'avoir râté l'année dernière...
Pour ceux qui aiment, allez écouter l'excellente Radio Caravane (choix éclectique entre ses chansons et ses influences multiples). A consommer sans modération ! (j'écoute ça en boucle depuis quelques temps et je ne m'en lasse pas).
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